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L'anorexique n'a plus les notions de goût

  A 23 ans, je pesais 36 kilos pour 1 m 62. Je me suis réveillée un matin et en me voyant dans la glace, j'ai failli m'évanouir. Pour la première fois, je me suis vue telle que j'étais réellement. J'ai appelé mon psy en lui disant "je suis maigre !".
Il m'a répondu "vous êtes guérie". Nous n'avons jamais compris quel avait été mon déclic. Mais aujourd'hui, j'essaye d'être le déclic d'autres malades.
  Je viens de créer mon association et ce sont souvent des parents qui m'appellent pour queje les aide.
  On parle de plus en plus de l'anorexie et c'est bien, car tant que l'on en fera un tabou, il sera difficile pour les malades d'en parler. Les garçons surtout parlent davantage, ils ont particulièrement honte car on dit que l'anorexie est une maladie de fille.

  Ça fait un an et demi que j'ai eu le déclic. Petit à petit les choses sont redevenues normales. J'ai quelques séquelles, mes os se cassent facilement, je suis encore sous compléments alimentaires car mon organisme a tellement manqué de vitamines... Mais si on me fait une remarque su mon physique, ça ne me fait plus rien ! Je revois le monde. La nourriture me semble bien meilleure qu'avant et manger c'est se sentir vivre. La guérison, c'est naître à nouveau..."


Aide aux ados en détresse ! Les services pédiatriques des hôpitaux accueillent aussi des adolescents. 
  Un projet ambitieux "La maison des adolescents" ouvrira ses portes au printemps 2002 à l'hôpital Cochin-Saint-Vincent-de-Paul à Paris. Le service pourra prendre en charge des jeunes en situation de crise et offrira des consultations spécialisées dans tous les domaines touchant la santé de l'adolescent.
  Voir aussi suivi médical des ados
et "il a fugué"