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Retour sur les dossiers d'Adosurf Vers rubrique sexualité
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considérer comme un véritable appel au secours qu'il ne faut pas négliger.
Lors d'une fugue, tout l'entourage se sent concerné : parents, camarades de classe, enseignants, copains.
Lorsqu'un jeune ne rentre pas chez lui et que les heures passent, il faut prendre l'événement au sérieux surtout quand il s'agit d'un jeune habituellement ponctuel et qui semblait être mal dans sa peau les derniers temps.
Que faire ?
Avant d'alerter le commissariat, faire le tour de ses camarades, le lycée ou collège, et tous ceux susceptibles de l'avoir croisé.
Si au bout de trois heures, il ne s'est toujours pas manifesté, il faut contacter le commissariat de sa localité qui pourra prendre aini les mesures nécessaires afin d'engager des recherches. En attendant, il ne sert à rien d'envisager le pire car dans la majorité des cas, les fugues n'ont pas de conséquences graves de par les chiffres :
80 % des fugueurs rejoignent d'eux-mêmes leur foyer dans les 48 heures !
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Quelle que soit l'inquiétude provoquée par son absence, il faudra absolument garder son calme et maîtriser ses émotions pour ne pas aggraver la situation.
3 conseils :
Eviter de le culpabiliser : malgré une attitude parfois rebelle (arrogance, revendication...), ne pas croire qu'il soit fier de son exploit. Au contraire, il se sent coupable d'avoir provoqué ses parents et de les avoir inquiétés. Il faut donc agir avec une grande prudence pour ne pas renforcer sa culpabilité ou son sentiment de ne pas être compris. Il est souhaitable de l'accueillir gentiment, sans dramatiser sans pour autant banaliser son acte. Montrer que son geste ne laisse pas indifférent et engager une discussion pour comprendre les véritables raisons de son geste. Pour être constructif, cet échange doit intervenir assez rapidement et dans le calme, les deux parents présents (si possible). Une fois les esprits apaisés, lui demander quel a été le "détonateur" de sa décision : autorité parentale trop lourde, culpabilité après une mauvaise note, dispute avec le beau-père, vol,... Le mettre en confiance en lui expliquant qu'il est important pour lui de bien expliquer le pourquoi de son geste pour cette situation ne se reproduise pas.
Laisser parler ses émotions : en exprimant ce que l'on ressent (angoisse, souci, stress, anxiété, tristesse..). Il doit comprendre que chacun est affecté par cet épisode. Expliquer que les reproches qui lui ont été adressés, l'ont été uniquement en raison de l'inquiétude à son sujet. Devant votre attente, il
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devrait "baisser sa garde" et qu'il aura compris que son absence préoccupait les siens. Ce premier échange est primordial dès son retour car en cas d'échec, il faudra relancer le début tôt au tard, car l'adolescent a besoin de parler de ce qui s'est passé.
Consulter un spécialiste en cas de fugue à répétition : dans ce cas, il s'agit d'un mal-être profond. Le jeune souffre et a besoin d'une aide appropriée. En parler dans un premier temps avec le médecin généraliste qui devrait vous orienter vers un spécialiste en psychologie de l'adolescence.
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La prévention par une bonne attitude au quotidien :
L'entrée dans l'adolescence perturbe les relations familiales : la communication en parents et enfants devient alors difficile. Si difficile que, pour certains jeunes, la seule solution devient la fuite car pour eux, le seul moyen d'expression possible. Comment préserver les bonnes relations pour ne pas en arriver là ?
Accepter de ne pas être des parents parfaits. cibles de ses critiques et de son agressivité ? Parfait. Continuer quand même à s'intéresser à lui, même s'il semble vous rejeter.
Trouver le juste milieu entre l'autorité excessive et le défaitisme. L'adolescent doit évoluer dans un cadre et respecter certaines règles. Mais les contraintes trop rigides l'étouffent. A l'inverse, s'il voit une forme de renoncement, il l'interprète comme une marque d'indifférence de la part des parents.
Privilégier le dialogue. Admettre les divergences de points de vue et le laisser s'exprimer même s'il se contredit. Parler ensemble de tout et de rien permet de conserver un lien.
Vivre sa vie. Lui montrer que son agressivité ne vous empêche pas de connaître des satisfactions personnelles, dans son couple comme dans sa vie quotidienne. Et ne pas tolérer les provocations excessives.
Lui dire qu'on l'aime, mais aussi son besoin de lui. Ne pas lui laisser penser que son comportement peur remettre en question l'amour qu'on lui porte.
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Deux ouvrages :
"L'adolescence aux mille visages", Dr Alain Braconnier et Daniel Marcelli, Editions Odile Jacob
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"Aux risques de l'adolescence", Gérard Sévérin
Editions Albin Michel.
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