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La violence sexuelle est un sujet relativement nouveau dans les sciences sociales, même si on pense qu'elle a toujours été prise en compte.
Cette forme de violence depuis de récentes affaires ont interpellé les autorités et l'opinion publique, est-il possible d'en dresser le profil socio-économique ?
L'origine des tournantes :
Elles sont issues des cités des banlieues de grandes métropoles (comme Paris, Lyon, Marseille, Lille) où par ennui, peut-être, désoeuvrement, certains jeunes prennent plaisir à semer la terreur, s'attaquant aux filles. Cela commence par des insultes, puis, s'y mettant à plusieurs, ils en arrivent, un jour, à l'agression.
Les tournantes ont été importées également en Belgique.
Elles touchent principalement les couches défavorisées de la population où la structure familiale a, plus qu'ailleurs encore, carrément éclaté, les parents n'arrivant plus à se faire respecter de leurs enfants, livrés à eux-mêmes et traînant dehors à toute heure du jour et de la nuit.
Pas de psychose, les tournantes sont, heureusement, un phénomène marginal, mais justifient qu'on y mette la terminologie exacte de "viol collectif" ou "viol en réunion" pour une réelle prise de conscience.
Il s'agit, en effet, d'actes criminels pour lesquels la justice vient de rendre des sentences, au-delà des attentes du réquisitoire de l'avocat général, pour des ados âgés de 15 à 20 ans en les condamnant à de lourdes peines de réclusion criminelle.
Des jeunes qui commencent leur vie en prison !
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