|
Affichez votre publicité ici

|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'après viol :
gare au stress post-traumatique !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Faire suite à un événement traumatisant est une expérience difficile.
Ce drame peut aussi mener à une altération grave de sa vision du monde.
C'est le stress-post-traumatique.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-- Qu'entend-ton pas stress post-traumatique ?
C'est un ensemble de réactions ou symptômes qui peuvent se développer chez une personne après avoir vécu un traumatisme, en a été témoin ou y a été confrontée.
Cet événement a provoqué soit de sérieuses blessures, ou bien il impliquait une menace de mort. Parce que l'événement a suscité une peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur,le tout lié à l'angoisse de la mort qui, réactivée, met la victime face à sa propre fin. La vie, qui évoluait dans une certaine continuité, se retrouve complètement bouleversée.
Concrètement, il peut s'agir d'un accident, d'une agression violente, d'un viol, d'un hold-up, d'une prise d'otage, d'un attentat, d'un incendie, d'un tremblement de terre, d'une inondation, etc...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Des chocs équivalents à ceux produits en temps de guerre.
Des études épidémiologiques en ont chiffré les répercussions sur les populations :
1 à 7 % de la population civile en cas de conflit,
15% des militaires présents sur le terrain,
50 % des prisonniers de guerre
et + de 75 % des victimes de viol !!!
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-- Existe-t-il différents degrés ?
Le stress post-traumatique "aigu" : Quand il suit le choc pendant une durée minimum de trois mois.
Le stress post-traumatique "chronique" : S'il dure au-delà.
Le stress post-traumatique "différé" : S'il intervient six mois après l'événement.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-- Quelles sont les manifestations psychologiques ?
Cauchemars répétitifs, pensées éclair soudaines rappelant la terrible expérience vécue, un sentiment de dérobade pour éviter d'être sans cesse replongé dans les faits, ou le sentiment de pouvoir être assailli à chaque instant par un flash-back.
Ainsi, le ou la traumatisé(e) dit revoir la scène sans cesse.
Les "images" -- ces séquences comme le souvenir des cris, des odeurs, etc... -- semblent plus vraies que la mémoire ordinaire.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-- Quelles sont les manifestations physiologiques ?
Palpitations, battements de coeur, accélération du rythme cardiaque, transpiration, tremblements, secousses musculaires, sensations de souffle-coupé, impression d'étouffement, d'étranglement, douleur ou gêne thoracique, nausées ou gêne abdominale, sensation de vertige, d'instabilité, de tête vide ou impression d'évanouissement, peur demourir, frissons ou bouffées de chaleur (suées)....
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-- Sommes-nous tous égaux face à ce stress ?
Selon la solidité de chacun, les conséquences sont plus ou moins graves mais l'irruption de l'incontrôlable dans sa vie est très traumatisante : -- autant pour ceux qui ont eu une enfance à risques avec des parents pas assez protecteurs que pour les hyper protégés.
Le risque est multiplié si la personne a déjà subi un traumatisme.
Enfin, les filles sont plus fragiles que les garçons. -- Elles s'expriment par un sentiment de détresse majeure ; -- Quant à eux, par une hyperactivité démesurée.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pour surmonter, il faut parler !
La parole, le premier pas vers la guérison
|
|
|
|
Retour sur la rubrique abus sexuels
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Retour sur les dossiers d'Adosurf Vers rubrique sexualité
 | |  |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Par crainte ou par pudeur, des femmes victimes d'abus sexuels ont si bien appris à renoncer qu'elles répugnent à dénoncer.
Pourquoi est-il si difficile de mettre en paroles l'agression subie par la victime violentée ? Parole emmurée, verrouillée par la confusion des rôles : les copains dans lesquels on avait mis sa confiance se sont révélés être des barbares, des brutes, des bêtes.
La peur, quand elle atteint son point culminant, réduit la victime à une totale soumission, obéissant en s'oubliant complètement, arrivant à s'identifier totalement à ou aux agresseurs.
Sentiment de culpabilité éprouvé par les victimes :
Une raison de la culpabilité de fond est la confusion qui s'installe justement dans la relation entre les agresseurs et l'agressé prenant à son compte la honte de ou des agresseurs.
En cas d'inceste (abus sexuel par un parent), notamment, l'enfant se sent responsable de la sanction infligée.
Ferenczi fut le premier théoricien à oser parler d'inceste et d'enfants agressés sexuellement par des adultes. "La peur de l'enfant, pour qui le parent ou l'adulte responsable détient la loi, s'insinue dans les tréfonds de son être."
Alors qui ne dit mot ne consent pas forcément
Parler est le premier pas vers la guérison.
Quelques chiffres :
en 1994, 42,1 % de la population canadienne reconnaissait avoir été victime d'abus sexuels et 81 % avouaient n'avoir ni parlé ni demandé de l'aide avant d'être sollicités par l'enquête...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Retrouver
l'estime de soi
le goût pour les choses simples et le goût de vivre
confiance en l'avenir
la capacité à éprouver des sentiments tendres
l'intérêt pour autrui.
Retour sur la rubrique abus sexuels
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 | |  | Affichez votre publicité ici
Copyright 2008
Adosurf All Rights Reserved. Adosurf décline toute responsabilité sur les liens présents sur son site ceux-ci sont sous l'entière responsabilité de leurs auteurs respectifs
|
|