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TEMOIGNAGES APRES UN VIOL |
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Pas toujours dans la cave d'une cité de banlieue. Si lors de la première agression, début décembre 98, la jeune fille fut conduite de force par plusieurs garçons d'abord dans une cave, puis dans la cage d'escalier d'un immeuble d'Argenteuil en banlieue, alors qu'elle venait récupérer son manteau, elle dût subir les mêmes agressions, plus tard, dans une école maternelle ! Puis mi-décembre, séquestrée et violée dans les toilettes du Tribunal pour Enfants de Pontoise où certains de la bande devaient comparaître pour vols et violences aggravées. Le soir, elle se retrouve avec eux dans le train les ramenant à Argenteuil où elle se fait de nouveau violer.
Courant janvier, alors qu'elle se promenait dans Paris, elle croise encore le groupe de jeunes qui la force à la suivre pour la violer successivement dans une cage d'escalier et ensuite dans un squat. Une autre fois, elle croise de nouveau deux de ses agresseurs à Paris. Devant sa résistance, ils la menacent d'un couteau et elle est violée par plusieurs groupes dans un foyer de jeunes travailleurs.
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Indépendamment des peines encourues, il faut espérer une prise de conscience chez ces jeunes délinquants de la gravité des faits parce qu'ils minimisent totalement leurs actes refusant à les qualifier de viols. Ils n'ont pas même la notion d'avoir commis un crime !
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Comme cela est fréquent en matière de viol, les violeurs utilisent les odieux dénigrements d'usage envers leurs victimes leur faisant subir une nouvelle violence et cherchant à les rendre responsables :
"C'est une nympho" "Elle n'attendait que ça" "Fille facile" "Pute", Comme si les insultes aidaient à les disculper !
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Après 15 jours de procès, le verdict tombe :
5 à 12 ans de réclusion criminelle pour 17 des auteurs reconnus coupables de viols en réunion
2 et 3 ans de prison pour le rôle joué par les filles accusées de complicité.
Seul un garçon est relaxé.
Retour sur abus sexuels
SUITE
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"Quand on a affaire à des meutes de violeurs..."
Une ancienne victime de tournantes parle
Samira Bellil, à 14 ans, a été violée par plusieurs garçons qu'elle connaissait dans sa cité d'Argenteuil. Tenaillée par la honte et le déshonneur d'avoir perdu sa virginité, terrorisée par peur de représailles envers elle et sa famille, ne se confie à personne, pas même à sa propre mère. Mais deux mois après, son calvaire recommence. C'est finalement d'autres victimes de ses agresseurs qui la décident à porter plainte quatre mois plus tard.
Les violeurs de Samira seront jugés en cour d'assises :
Le principal auteur de ce crime condamné à 8 ans de prison.
Mais il aura fallu 15 années de galère, de haine, de révolte, d'échecs scolaires et professionnels ; six ans de thérapie pour arriver à vivre avec l'inacceptable, pour pardonner à sa mère de ne pas avoir "été à la hauteur" et se convaincre de tourner la page.
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Elle a surtout appris qu'il fallait savoir se défendre.
Une génération très dure !
Elle reconnaît qu'elle est devenue "dure", endurcie par la force des choses comme beaucoup de filles de sa génération, parce que toujours sur la défensive.
-- "C'est pourquoi on nous reproche parfois un comportement masculin, mais on n'a pas le choix pour ne pas se faire marcher dessus."
Le guet-apens :
Elle prévient : -- "Les filles, ne faites pas confiance aux mecs" !
Pourquoi ? : -- "Parce qu'ils sont capables de se métamorphoser en bêtes, en monstres dès qu'ils se retrouvent en bande."
-- "Leur langage devient alors ordurier et ils nous traitent des pires noms allant de "sale pute", "salope" à bien pire encore : "trou à b...", etc..."
Que se disent-ils entre eux ?
-- "J'ai trouvé une pétasse, je vais la mettre en confiance (pour qu'elle dorme chez moi et je vais l'amener dans la cave parce qu'elle est bonne." "La pétasse avec sa mini-jupe, son maquillage, elle attend que ça !"
Pour se valoriser, ils n'hésitent pas à déclarer : "Je vais piner la meuf". Et s'ils voient qu'elle est "bonne", ils cherchent à la coïncer.
-- "Je veux donner des conseils aux plus jeunes, aux frangines", et les mettre en garde :
Ne traîne pas tard le soir !
Fais ce que tu as affaire et rentre te coucher chez toi, à la maison. Tu y seras à l'abri.
La plupart d'entre vous savent que pour quitter sa banlieue, il vous faut porter des vêtements couvrants et des pantalons, ne pas se maquiller !
Comment te sens-tu aujourd'hui ?
-- "Franchement, aujourd'hui, j'ai la rage et je n'ai pas peur. J'arrive à faire face à une bande et j'ai perdu ma naïveté."
Retour sur la rubrique abus sexuels
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