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@ -- Pourquoi un tel cauchemar quand on vient d'avoir 14 ans ?
Je me suis trop laissée aller. Mon psy m'a expliqué que j'avais un trop grand besoin d'amour que je n'arrivais pas à combler, alors je mangeais en me donnant l'impression de me remplir.
@ -- Et aujourd'hui, combien pèses-tu ?
78 kg, j'ai perdu 28 kg depuis que je suis au Centre des Oiseaux et j'en ai encore à perdre mais ça doit se passer sur un an en internat en ne rentrant chez mes parents qu'en fin de semaine.
@ -- Comment ça se passe ici pour toi ?
Je vis déjà mieux car je me retrouve avec des jeunes souffrant des mêmes problèmes que moi. J'ai une super copine, Hélène qui, elle, pesait à son arrivée 120 kg. Ici, on nous apprend à bouger et à s'alimenter correctement.
@ -- Avec les garçons ?
Les garçons qui m'ont dit "non", je les comprends quand même. Etre gros, c'est trop la honte. Mais je commence à reprendre goût à la mode. Je me dégoûte déjà moins.
Dans le nord de la France, deux petites villes (Fleurbais et Laventie) ont, depuis 10 ans, mis en place une action pour lutter contre le surpoids chez les jeunes. Et les résultats sont là ! L'évolution du phénomène a été stoppée.
Un mot d'ordre : prévention, qui passe par de l'activité physique et un bon équilibre alimentaire ! On mange mieux, moins tout en se faisant plaisir, et ça marche !!! Il est plus question d'hygiène de vie et ce sont les enfants qui éduquent les parents...! Dans la cour de récré, tous sont équipés de podomètres pour mesurer les dépenses énergétiques et ceux qui bougent brûlent plus de calories que ceux qui restent statiques.
Conséquences : moins de souffrances psychologiques aussi et beaucoup moins de répercussions sur la santé.
A noter : les plus touchés par l'obésité sont les départements, les régions les plus pauvres. Il ne faudrait pas occulter cet aspect du problème !
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