• A sa façon de raser les murs et de tout faire pour passer inaperçu.


• A son obstination à rappeler ses échecs et ses défauts.


• A sa tendance à revivre les mêmes scènes qui le/la font tant souffrir.


• Sans parler de son incroyable aptitude à se rendre désagréable, imbuvable pour mieux se faire jeter...!


• Ses convictions : reconnaître ses compétences est de l'orgueil et s'accepter de l'égoïsme.


• La lucidité est la rare qualité qu'il/elle se reconnaît.

          Maxime, 16 ans, n'ose toujours pas prendre la parole en cours, n'ose jamais donné son avis en public. Pourtant, ses profs le trouvent intelligent malgré ses résultats médiocres. Il entend tous les soirs ses parents se plaindre de lui. Il n'a droit qu'aux remarques désobligeantes à chaque échec. Il n'a pas le souvenir du moindre encouragement ou de la plus petite allusion qu'il serait capable de réussir aussi bien qu'un autre.

        Maxime se retrouve dans une logique d'échec, et aucun succès ne parvient à déjouer cette logique puisque ce qui compte, c'est qu'il échoue !

Maxime fait semblant de s'en contenter... alors qu'il est le premier à en souffrir en silence ! Il se sent obligé de jouer parfois même la comédie pour sauver la face.

Avis de psy :
--- Tout le monde connaît les spécialistes de l'échec - il en existe généralement quelques spécimens par classe. Et quand les choses semblent s'améliorer pour eux, ils peuvent être pris de panique au point d'abandonner le challenge par crainte de l'inconnu de la logique du succès car ils ne sont rassurés que par le ratage de leurs entreprises comme si réussir leur ferait rompre un pacte...

        "Ma meilleure amie a toujours été la 1ère de la classe. Ses parents lui offrent des cours particuliers tandis que les miens se moquent des résultats scolaires. Cette année, elle s'est liée d'amitié avec une nouvelle tout aussi forte qu'elle et je me suis sentie en dehors du coup voyant bien qu'elles partageaient les mêmes goûts avec beaucoup de complicité entre elles. J'ai eu la honte de ma vie de les voir pouffer de rire d'avoir osé confondre, un jour, Pouchkine et Staline... ! Pour en finir avec l'humiliation, j'ai décidé de fréquenter des filles moins intellos."

Avis de psy :
--- Elle s'est auto-exclut parce que son complexe n'existe que par rapport à elles. Si à l'école primaire, les différences intellectuelles ne se voient pas encore, à l'adolescence, cela "éclate".