La chrirurgie esthétique

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La pression d'une société qui survalorise le corps, phénomène de mode et de surmédiatisation de la beauté avec le délicat passage à l'adolescence, le mal-être grandit d'autant plus qu'enfant on nous a rabattu les oreilles avec des mots qui tuent et que la mémoire nous rebalance n'importe quand !

Ado, en s'identifiant à des stars idolâtrées, on se colle des complexes supplémentaires et imaginaires ne pouvant rivaliser, et pour cause, avec les images retouchées (repixélisées) de nos idoles préférées.

Mais lorsque le complexe devient obsédant, il est préférable de consulter pour avoir les conseils d'un spécialiste et si la demande est fondée ou si c'est dans la tête.... Certaines opérations sont remboursées par les caisses d'assurance maladie en cas notamment d'oreilles décollées (comme avait Lorie enfant), d'hypertrophie mammaire, de malformations importantes. La chirurgie esthétique apporte des solutions à ceux qui souhaitent changer leur apparence pour ne plus souffrir de complexes qui leur pourrissent trop la vie à cause d'une trop grande souffrance.

Un nouveau phénomène : le boum de la chirurgie esthétique chez les ados !

APRES

De jeunes filles en quête de perfection, entre désir de se voir plus belles et l'assurance de se croire laides,
elles décident de changer de corps
pour effacer les manques ou les largesses de Dame Nature.
Quelles sont les motivations
de ces adolescentes complexées ?


	(17 ans) dingue des soins du corps et prête à se faire poser des prothèses mammaires.

"Je me trouve jolie... mais je déteste mes seins, trop petits. Aussi j'ai décidé d'avoir recours à la chirurgie esthétique pour une augmentation de volume et me sentir plus femme. Depuis l'âge de 12 ans, je suis une fashion victim ; je pique même les produits de beauté de ma mère. Mon but est de tout faire pour m'embellir et je claque un argent fou dans la mode."

Avis du Dr Rives, chirurgien plasticien :
"Kathy a une obsession lancinante qui la mine depuis l'âge de 15 ans l'empêchant de sortir, de se montrer. Elle est omnubilée par l'apparence. De nombreux médecins et chirurgiens s'interrogent. Tous ne partagent pas le même point de vue. Certains refuseraient d'opérer dans l'immédiat expliquant qu'à 16-17 ans, le corps n'ayant pas atteint sa mâturité, il va changer. Raisonnablement, il faudrait attendre entre 1 à 3 ans pour s'assurer que la morphologie ne va pas évoluer. Mais les effets de mode et de médiatisation font que l'on a de plus en plus de demandes."

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Réaction de Kathy :

"J'ai quand même trouvé un chirurgien qui a accepté de me faire une poitrine de rêve... Je me sens être une autre. Je suis métamorphosée."

Réaction de l'entourage au lendemain de l'opération : ils découvrent une nouvelle jeune femme...

Sophie, sa frangine : choquée. Elle ne comprend pas l'utilité d'une telle intervention. Pour elle, ça ne va pas changer grand chose à sa vie.

Vincent, son petit ami : il a d'un seul coup une femme en face de lui. Il devra se faire à cette nouvelle silhouette. Pas forcément évident : les petits seins de Kathy lui plaisaient bien !

-- @ Les chirurgiens doivent-il répondre aussi facilement aux désirs de filles si jeunes tout du moins pour ce type d'opération ?

Dr Rives : "Un jour, j'ai opéré une fille de 18 ans à qui on a mis des prothèses mammaires. Quatre ans plus tard, j'ai eu la surprise de la revoir pour qu'on les lui retire. Motif invoqué : son fiancé du moment n'aimait pas les poitrines opulentes."

"Moralité : il faut bien réfléchir avant de prendre une telle décision !"

Etudiante, à 20 ans, elle décide de changer de nez mais surtout de vie :
Kaïna, depuis des années, ne supportait plus du tout son nez crochu. Elle vivait très mal les moqueries et méchancetés des autres refusant même d'être prise en photo surtout de profil. Son nez devenait son obsession et sa principale préoccupation. Un complexe aussi énorme pour elle que son nez était crochu. Sans complexe, il y a un an, elle a changé d'appendice.

Résultat : Alors que ses parents étaient très réticents, Kaïna a le sentiment d'avoir franchi un cap. Plus sûre d'elle, elle a profité d'un acte chirurgical sans danger pour atteindre la plénitude. Tout lui paraît plus facile. Elle a pris son envol et laisse derrière elle un complexe qui lui gâchait la vie et ses relations avec les autres.

Etudiante, 22 ans, son complexe : une culotte de cheval et un ventre trop grassouillet

Pour 3 000 €, le chirurgien lui assure de retrouver une silhouette
transformée avec simulation par ordinateur. Une opération de 2 heures pour
aspirer 1 kg de graisse encombrant et redonner le moral à Jessica.

Résultat : aucun regret car c'est l'un des aboutissements de sa vie.