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L'herpès génital.
Savoir le reconnaître,
c'est déjà lutter contre.
Démangeaisons, brûlures, picotements de temps en temps au niveau des organes sexuels... Ces symptômes peuvent faire penser à une simple irritation. Mais si c'était de l'herpès ?
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Des millions de personnes (2 millions rien qu'en France) seraient concernées par cette affection virale contagieuse qui continue à sévir.
50 % des sujets infectés n'ont aucun signe...
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1ère question : comment se transmet-il ?
Lors d'un rapport sexuel avec une personne présentant des lésions sur le sexe ou à proximité.
Le risque de transmission existe également en dehors de ces périodes, alors qu'aucun symptôme n'est apparent.
Se soigner, c'est se protéger et préserver aussi son entourage.
Grâce à quelques règles simples de prévention et aux traitements disponibles, il est possible de diminuer les douleurs lors de poussées, de limiter, dans une certaine mesure, la fréquence et la durée des crises et de réduire la contagion.
Parles-en à ton médecin, il saura te conseiller !
C'est peut-être de l'herpès génital si...
On ressent de temps en temps des démangeaisons, des brûlures, des picotements, voire même des douleurs aiguës au niveau des organes sexuels ou à proximité.
Une rougeur apparaît au niveau des organes sexuels, suivie quelques jours plus tard par de petites cloques, puis par une croûte,
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Ces symptômes régressent spontanément au bout de quelques jours,
Ces symptômes réapparaissent dans les périodes de fatigue, de stress, de fièvre... Il est important de consulter rapidement son médecin. Tout retard dans la consultation peut rendre le diagnostic plus difficile.
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Le grand responsable de l'herpès génital est le virus HSV2.
Ici, représenté en bleu, il envahit une cellule.
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Cette maladie sexuellement transmissible est assimilable à une maladie chronique. Elle peut par ailleurs avoir des répercussions psychologiques importantes.
Quels symptômes ?
Chez la femme : cela débute par une sensation de picotement ou de démangeaisons très localisée, puis apparaissent des petites vésicules qui vont se rompre et laisser place à des ulcératons très douloureuses. Parfois il existe des ganglions à l'aine, de la fièvre et une sensation de fatigue général.
Chez l'homme : Il peut s'agir de douleurs de la région génitale, de fièvre, de sensation de malaise. Les vésicules siègent le plus souvent en bouquet sur la verge. Puis les bulles se rompent et se transforment en lésions suintantes.
Chez elle comme chez lui, les lésions se localisent aux organes génitaux, à l'anus, aux fesses et aux cuisses. Des sensations de démangeaison ou de brûlure au niveau des futures vésicules permettent de prévoir l'éruption.
Qui est coupable ?
L'agent responsable est un herpès virus. Il en existe six sortes. C'est celui de type 2 (Herpès simplex virus ou HSV2) qui affecte le plus souvent la région génitale. Mais le type 1 est aussi en cause dans 20 % des cas. Une fois dans l'organisme, le virus s'installe et ne le quitte plus. Il reste silencieux, caché dans les cellules nerveuses (un ganglion nerveux situé près de la moëlle épinière). Au moment des poussées, il s'évade en parcourant le nerf sensitif jusqu'à la peau, d'où la douleur.
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Comment est-on contaminé ?
Très contagieuse, la maladie se transmet lors des relations sexuelles, parfois par simple contact. Certaines personnes sont plus réceptives du fait d'une déficience de leur système immunitaire.
La contamination se fait généralement au moment des poussées herpétiques qui passent souvent inaperçues. Mais la transmission est aussi possible en dehors des rechutes car il existerait une excrétion asymptomatique (de découverte relativement récente) en dehors de toute poussée visible.
- La transmission peut avoir lieu quand l'un des partenaires vient d'être infecté pour la première fois (primo-infection), c'est-à-dire au premier contact de l'organisme avec le virus. La contagion dure entre 10 à 20 jours. C'est le cas le plus risqué car elle est souvent silencieuse. Douloureuse, elle empêche les rapports sexuels.
- Lors d'un nouvel épisode, si les manifestations ne sont pas assez douloureuses pour interrompre les rapports, la contamination peut se faire. On estime la contagion à douze jours au cours des récurrences.
La fréquence et l'intensité des crises sont variables selon chaque personne.
Quel retentissement sur la vie de couple ?
Chez l'homme comme chez la femme, cette affection est très mal vécue. Elle peut rendre les relations sexuelles difficiles, voire impossibles pour certains en raison des douleurs provoquées. Du fait de son caractère contagieux et récidivant, la crainte permanente de contaminer peut entraîner des troubles psychologiques.
Quelle solution ?
Le traitement radical des affections virales n'existe pas. Un médicament permet cependant de réduire la durée et l'intensité des crises en limitant la multiplication du virus. Il s'agit d'un antiviral, l'"aciclovir". Il paraît indispensable de traiter les deux partenaires par voie locale (en pommade) et générale (comprimés).
Une première infection nécessite un traitement d'une durée de 20 jours. Pour les épisodes suivants, il est souvent prescrit des cures de cinq jours.
Des rapports non protégés au moment des poussées sont tout à fait déconseillés. En règle générale, mieux vaut éviter tout rapport sexuel en période de crise et même pendant la période annonciatrice de celle-ci car les risques peuvent exister malgré l'utilisation de préservatifs.
Quel danger quand on est enceinte ?
La mère infectée peut transmettre son virus au nourrisson au moment de l'accouchement.
Les conséquences peuvent être très sérieuses si une primo-infection a lieu au cours du dernier mois de grossesse. Un accouchement par les voies naturelles peut, en effet, dans ce cas, faire courir un risque très important au bébé.
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Retour sur les dossiers d'Adosurf Vers rubrique sexualité
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Que faut-il faire en cas de récidives fréquentes ?
- Eviter les situations de stress, la fatigue par une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée.
- Limiter ou supprimer tout ce qui est excitant : café, thé, tabac, alcool.
- Appliquer l'entiviral en pommade dès les premiers signes (picotements...), ce qui aura pour effet de diminuer la durée de la crise.
- Il est parfois conseillé une prise quotidienne d'aciclovir pendant 2 ans.
Y a-t-il risque de cancer ?
Cette question a été longtemps soulevée, mais il n'a pas encore été démontré le rôle que pouvait jouer l'herpès dans le cancer du col de l'utérus. En revanche, par prudence, il sera recherché chez les personnes contaminées une infection par un autre virus, notamment le papillomavirus. Pour cette raison, il sera systématiquement pratiqué un bilan infectieux et un frottis du col de l'utérus.
Source : Dr Myriam LAINE-REGNIE
Consultant médical : Dr Olivier Aynaud, andrologue-vénérolgue
Il existe un centre spécialisé à Paris
Pour répondre à la demande des patients souffrant d'herpès génital, un centre spécialisé est ouvert depuis mars 1997 qui assure une consultation pluridisciplinaire (gynéco, psychiatre, biologiste,...) :
Institut Alfred-Fournier 25, bd Saint-Jacques 75680 Paris cedex 14
Téléphone : 01 40 78 26 00
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Pour en savoir plus, le site officiel de l'Association Herpès
www.herpes.asso.fr
ou les brochures d'information sur demande au
N°Indigo 0 825 80 08 08 (0,15 € TTC/mn)
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Une information de
L'Association Herpès
"Agissons contre l'herpès",
créée par un groupe d'experts scientifiques, se mobilise pour favoriser la prévention et nous informer.
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