Question

sida

Sexuellement correct

La pilule ne prévient pas du sida :

• D'après de nombreuses études réalisées, les jeunes en 2000 sont plutôt fidèles au sein de chaque relation, mais ils en restent rarement à un seul amour. C'est ce que les scientifiques appellent savamment la "monogamie sérielle".


• Parmi les jeunes qui utilisent des méthodes contraceptives, 1 sur 5 opterait exclusivement pour la pilule contraceptive ! Mais parmi ces utilisatrices de pilules, on retrouve également des "types monogames sériels". Alors posez-vous quelques questions.

• 33,6 millions de personnes porteuses du VIH/sida


• 1,2  millions d'enfants âgés de moins de 15 ans


• 5,6    millions de personnes contaminées en 1999


• 2,6   millions d'hommes, femmes, enfants morts en 1999


• 16,3 millions de décès depuis le début de l'épidémie


• 95 % des personnes infectées par le VIH vivent dans des pays en voie de développement et moins de 10 % ont accès aux traitements.

En Europe occidentale

• près de 500 000 personnes sont contaminées par le virus VIH

• près de 23 millions de personnes sont atteintes

• 150 000 personnes porteuses du VIH


•   30 000 décès depuis le début de l'épidémie


• 5 000 à 6 000 personnes nouvellement infectées chaque année, dont 25 % de moins de 25 ans !


• 30 000 personnes sont porteuses du virus "sans le savoir".

• Transmission hétérosexuelle : 35 %


• Transmission homosexuelle :  29 %


• Usagers de drogue par voie intraveineuse : 21 %

Suzanne Guglielmi, responsable de la division Sida à la direction générale de la santé (DGS), mène une action de prévention en direction des femmes et prépare une vaste campagne de prévention.
"La prévention n'a pas suffisamment anticipé la progression de la maladie hors des catégories de population dites à risque (homosexuels, toxicomanes, transfusés). Longtemps on ne parlait des femmes qu'en tant que mères, et l'on s'est limité à une prévention de la transmissio à l'enfant.

Aujourd'hui, on sait plus de choses notamment que les femmes présentent une vulnérabilité plus grande que les hommes face à l'infection. Plus exposées biologiquement, les femmes le sont aussi socialement. L'inégalité globale dans les rapports homme-femme, variable en fonction de la catégorie socio-professionnelle, du niveau d'éducation, de la religion... ressurgit,observe Suzanne, et pénalise gravement beaucoup de femmes qui n'ont pas ou peu de possibilités pour imposer à leurmari ou leur partenaire leurs choix en matière de contraception et de protection. A fortiori pour exiger de lui un test de dépistage !!!

Curieusement, ce ne sont ni les adolescentes, ni les très jeunes femmes qui sont les plus touchées, mais celles de 35-50 ans, en rupture de couple, que des rapports sexuels occasionnels et sans suite n'incitent pas à se protéger.
      Outre le fait que ces femmes sont en situation de faiblesse psychologique, elles font partie de cette génération qui est entrée dans la vie sexuelle alors que le sidé était inconnu. Elles n'ont donc pas le réflexe préventif.
      Le service de Suzanne a depuis 1998 multiplié les opérations de proximité auprès des femmes en difficulté, opérations autant axées du sida que sur les autres risques sexuels (notamment grossesse non désirée).

Un bel espoir : la découverte d'un vaccin
Il y a cinq ans, on mourait encore du sida en France. On voyait des jeunes décédés dans des conditions effroyables, sans qu'on sache pourquoi.
Aujourd'hui, chez des personnes qui n'ont jamais été traitées, on peut obtenir cinq à dix ans de survie, et même davantage grâce aux trithérapies.

    Un grand pas a été fait en matière de traitements trithérapiques : on avale plus quinze à vingt comprimés trois fois par jour. La recherche teste actuellement des molécules pour permettre la prise d'un traitement sous forme d'une ou deux gélules en une seule prise par jour.
      Les chercheurs comme le Pr Christine Katlama, service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié à Paris, travaillent à la mise au point d'un vaccin thérapeutique pouvant intervenir en complément de la trithérapie.
      Deux laboratoires doivent lancer des essais cliniques sur près de 500 personnes.
      Le moyen serait de contrôler l'infection en se passant du traitement, qui reste lourd, onéreux et, souvent, mal suivi, sachant que 90 % des malades dans le monde ne peuvent avoir accès aux récents progrès thérapeutiques. Avec un tel vaccin, on pourrait aider le système immunitaire à se défendre contre la maladie, une fois le virus réduit grâce aux traitements classiques.

AIDE INFO SIDA

• Pour la Belgique Permanence Ecoute-Accueil au 0800/20120

• Pour la France
  Ensemble contre le sida 228, rue du Fg Saint-Martin
            75010  PARIS Tél. 01 53 26 45 55 e-mail : sidaction@sidaction.org   www.sidaction.org
            Sida info service 0800 840 800     et pour les jeunes