Twilight

-- Une saga qui a donné envie de lire au point de dévorer les quatre tomes de Stephenie Meyer sans s'en apercevoir. Les lycéennes qui ont au départ vu le 1er film se sont ruées dans les librairies.
La trame de Twilight est une histoire d'amour entre Bella, simple mortelle, et Edward, séduisant vampire. L'idylle entre les deux adolescents paraît impossible : si Edward embrasse sa belle, pourra-t-il s'empêcher de la mordre et donc de la tuer ? De multiples aventures enrichissent l'histoire. Et tout à la fin des quatre tomes, c'est un vrai conte de fées !

-- Avec plus de 34 millions de livres vendus dans le monde dont plus d'un million rien qu'en France, Twilight est sans aucun doute un phénomène littéraire puis cinématographique planétaire.

Stephenie Meyer le doit en partie au web qui a pu permettre aux fans de transmettre leur passion avec des centaines de blogs et de sites consacrés au phénomène Twilight. Plus de 120 millions de pages répertoriées dans Google ! Incroyable un tel phénomène ! Stephenie Meyer remercie Noémie, bloggeuse, qui a popularisé et développé le phénomène Twilight en France, et qui a fait de son blog l'officiel français de la saga littéraire.

Noémie déclare : -- "D'un bout à l'autre, on est trop captivé. Pourtant, normalement je n'aime pas le fantastique. Mais là... On en parle tout le temps entre nous (sans nos mecs). Nous, c'est pas la même vie. Il se passe rien. Entre copines, on parle des heures d'Edward et on affiche partout ses photos (ordi, posters au mur et même sur le plafond des chambres) ! Carrément fans."

Dès le 1er film, la machine à rêves est en marche. Julie philosophe : « Edward n'est pas un garçon parfait mais il a une foule de petits défauts qui, bout à bout, font sa perfection. C'est ça son charme. » Pour Sarah, « les garçons qu'on connaît en ont trop marre qu'on parle de ça. Je suis sûre qu'ils sont jaloux. Quelques-uns ont vu le film mais si d'autres ont lu les livres et qu'ils ont aimé, ils ne le diront jamais. Pour eux, les histoires d'amour, c'est des trucs de filles. Ils ne disent jamais quand ils sont amoureux. Eux, à part les histoires de guerre et de superpouvoirs »... En attendant de trouver leur vampire charmant, les filles de 15 ans échangent avec d'autres fans sur Facebook, voient en boucle les bandes annonces des films, traquent la moindre info sur Robert Patterson, (Edward) qui avait déjà fait battre les coeurs dans Harry Potter, ou de Taylor Lautner, Jacob Black dans Tentation (NEW MOON). Rien n'échappe aux fans : ni à celle qui, aux États-Unis, avait crié « mords-moi » à l'acteur en interview. Ni cette autre « carrément tombée dans les pommes au début d'une séance de cinéma ». Pour les filles, c'est trop.

« Que quelqu'un t'aime autant, ça fait rêver ! »

Clara et Laure, 18 ans, étudiantes à AIX, ont la tête bien sur les épaules. N'empêche !... elles assurent être tout aussi accro qu'une ado de 15 ans !
Elles sillonnent les sites, sont inscrites dans un groupe spécifique sur Facebook pour échanger sans cesse des impressions sur les films et... et... traquent la moindre info ou sortie de nouvelle vidéo qu'elles ont vu au moins deux fois et se repasseraient volontiers en boucle. « Je ne suis jamais déçue, à chaque nouvelle projection, je remarque des détails que je n'avais pas vus jusqu'alors. C'est là où je me dis que le film est bon, chaque nouvelle petite découverte est un vrai bonheur, » commente Marion. Laure note la connivence entre les héros des films et les adolescents voire les jeunes adultes : « C'est le rêve d'un amour absolu, c'est un amour empêché par un phénomène extérieur. Dans la vie quotidienne, les obstacles, ça peut être les parents tout simplement. Ceux qui veulent tout savoir et portent un jugement, ceux qui n'apprécient pas toujours. On est souvent gêné au début de se montrer avec un petit ami. Et puis, au début d'une histoire, on ne sait pas si ça va marcher. Mais là c'est l'extrême. Comme lui est un vampire, ils doivent résister. Il y a de l'amour et de la souffrance, ce qui fait que l'histoire n'est pas cucul. Dans l'amour, il y a aussi une part de souffrance. Par exemple au début d'une histoire lorsqu'on a envie de s'embrasser, qu'on ne sait pas qui osera le premier pas, lorsqu'on guette l'autre mais qu'on ne sait pas ce qu'il en pense. »