La douleur au feminin, cystite, règles, migraines

Troubles au moment des règles, migraines, brûlures urinaires... qui ne connaît pas de temps en temps ces tracas bien féminins ?
Entre les négliger et se précipiter sur le premier médicament venu, il existe un juste milieu.
Quelques petits conseils pour t'aider à traverser ces moments difficiles en toute sécurité.

La douleur n'a pas de sexe, c'est vrai ! Mais les femmes, parce qu'elles sont très sensibles aux réaction de leur corps et soumises à des variations hormonales cycliques, souffrent régulièrement de petits maux bien à elles.
Or la vie impose de nombreuses contraintes qu'il faut malgré tout assumer chaque jour.
Des recettes de grand-mère aux derniers médicaments anti-douleurs, faisons un petit tour d'horizon pour faire face aux douleurs féminines les plus fréquentes.

Les troubles au moment des règles

Ils sont surtout fréquents au début de la vie génitale, entre 15 et 30 ans, avant de refaire leur apparition à l'approche de la ménopause.

Comment les reconnaître ?
Seins tendus, ventre gonflé, sautes d'humeur, douleurs articulaires, insomnie... nombreux sont les troubles observés à l'approche des règles. Heureusement, les femmes qui vivent mal cette période sont en général "abonnées" à quelques symptômes seulement. Certaines sont plutôt gênées par des seins gonflés et douloureux au toucher, ou du ventre que par de la fatigue et une irritabilité.
La survenue des règles ne veut pas toujours signifier fin des soucis qui peuvent durer pendant quelques jours encore (soit 30 % des femmes).

Les remèdes efficaces ?
S'inspirant des causes supposées du syndrome prémenstruel : insuffisance en progestérone entraînant une prédominance des oestrogènes ; excès de prostaglandines, qui favorisent la contraction de l'utérus ; baisse de la sérotonine (neurotranmetteur cérébral actif sur l'humeur).

Avant les règles

L'huile d'onagre, qui existe sous différentes formes en pharmacie, peut avoir des effets bénéfiques. Elle agit sur les symptômes physiques et psychiques (irritabilité, troubles du sommeil...)

Plusieurs remèdes homéopathiques sont utilisés en fonction des troubles. Lachesis : un tube-dose à la dilution 9 CH le 19ème jour du cycle, à 15 CH le 20ème jour, puis à 30 CH le 21ème jour. Folliculinum : un tube-dose le 7ème ou le 8ème jour du cycle.

Le traitement classique (sur ordonnance) fait appel aux hormones progestatives, qui diminuent l'activité ovarienne. Les comprimés se prennent en seconde partie de cycle. Autre solution : la pilule contraceptive, qui met les ovaires au repos.

Pendant les règles

Une bouillotte bien chaude apaise les maux de ventre. L'exercice physique aide à diminuer les douleurs également probablement parce que l'effort stimule la sécrétion de substances cérébrales aux propriétés euphorisantes (endorphines).

Ne pas prendre d'aspirine comme antidouleur car il augmente les saignements. Si le paracétamol ne suffit pas, penser aux antiinflamma-toires ou aux antiprostaglandines, délivrés sur ordonnance.

Pour celles qui ont tendance à glonfler ou à grossir, manger moins salé dans les jours qui précèdent les règles et éviter les aliments trop sucrés. Ne pas oublier que la pratique d'un sport a généralement des vertus apaisantes.

Les crises de cystite

De quoi s'agit-il ?
Ce sont des inflammations de la vessie qu'il faut soigner très rapidement pour que cela reste un phénomène des plus banals, sinon, gare aux récidives !


	Comment les reconnaître ? Bas-ventre hypersensible, sensations de brûlures, envies fréquentes et impérieuses d'uriner, même pour quelques gouttes... Les symptômes de la cystite sont dus à l'irritation de la paroi de la vessie par des microbes. On peut également remarquer des urines troubles (présence de pus) et parfois même un peu de sang, ce qui ne doit par forcément inquiéter. En revanche, une fièvre à + de 38° ou des douleurs lombaires doivent faire

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consulter rapidement. Il s'agit de symptômes pouvant révéler une complication de la cystite : une infection urinaire qui remonte vers les reins.

Les remèdes efficaces :
Après confirmation du diagnostic par un test urinaire (bandelette) chez le médecin, le traitement doit être mis en route rapidement, car les germes se multiplient très vite.
Trois mesures sont nécessaires :

L'augmentation des boissons : eau, thé, soupe, boire tout ce qu'on aime souvent et beaucoup jusqu'à 2 litres par jour afin de laver la vessie.

La prise d'antibiotiques : les traitements courts (dose unique ou pendant 3 jours) sont conseillés, car ils diminuent le risque de résistance. Le même antibiotique peut être pris plusieurs fois par an. Il est déconseillé de se soigner seule. L'avis d'un médecin est indispensable si les symptômes ne disparaissent pas au bout des 3 jours d'antibiothérapie. Pour calmer plus vite la douleur, il est possible d'ajouter un antispasmodique et/ou un anti-inflammatoire.

L'hygiène de vie : une hydratation insuffisante est souvent la cause des crises de cystite. Il faut se forcer à boire entre les repas. Ne pas porter de pantalons trop serrés ni de sous-vêtements synthétiques en été. Aller régulièrement uriner sans se retenir trop longtemps car cela favorise la multiplication des germes à l'intérieur de la vessie. Enfin, lutter par tous moyens la constipation.

Les rapports sexuels favorisent parfois les cystites
Les mouvements de va-et-vient du pénis dans le vagin favorisent la remontée des microbes situés au niveau du périnée vers l'orifice urinaire et l'urètre. Ce sont de simples raisons mécaniques.
Chez celles qui n'ont pas eu d'enfant, il arrive aussi que l'orifice urinaire soit légèrement "attiré" vers le vagin au moment de l'intromission, en raison de brides provenant de l'hymen. Pour réduire les risques de cystites à répétition, il est conseillé d'uriner après les rapports.

Les douleurs pendant les rapports sexuels

Selon leur origine, elles sont plus ou moins faciles à soulager. Mais penser avant tout que le meilleur chemin vers la guérison passe par une étape incontournable : oser en parler.

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