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Comment les reconnaître ?
Deux types de douleur sont possibles.
Celle qui se manifeste au début de la pénétration témoigne le plus souvent d'un problème à l'entrée du vagin : infection, allergie, cicatrice sensible, sécheresse vaginale.
La douleur profonde du bas ventre évoque plutôt une affection gynécologique : inflammation des trompes, endométriose (présence de muqueuse utérine en dehors de l'utérus) ou kyste sur l'ovaire.
Mais toute douleur à cet endroit si chargé de symboles peut aussi traduire un sentiment de solitude ou de frustration. Il est plus facile de dire "j'ai mal" que "je n'ai pas de plaisir".
Les remèdes efficaces :
Un examen gynécologique est la première chose à faire avant de mettre en route tout traitement pour pouvoir détecter, soit :
- une affection vulvo-génitale, des plus faciles à traiter, selon les cas, soit par une pommade à base de cortisone, par le biais d'ovule anti-infectieux, ou d'un lait anti-champignons ;
- un traitement adapté soulage les douleurs profondes (salpingite, endométriose...). La patience est de règle en raison de ses répercussions psychologiques car la douleur s'atténue lentement avec le temps, même si la lésion physique est guérie.
- Si, à l'examen, le gynécologue ne constate aucune raison organique, une aide psychologique pourra être proposée et effectuée par un gynécologue psychosomaticien.
Les colites spasmodiques
Cette affection chronique du côlon touchant plutôt les personnes nerveuses, entraine parfois un inconfort important, mais elle ne doit pas inquiéter outre mesure. L'avis du médecin est préférable.
Comment les reconnaître ?
Sensation de ballonement après le repas obligeant à desserrer sa ceinture, spasmes douloureux, alternance de diarrhée et de constipation... tous ces troubles à répétition traduisent une fragilité intestinale, souvent d'origine familiale.
L'intestin réagit, en se contractant de façon excessive, aux stress de tous ordres (contrariétés, soucis alimentation déséquilibrée...) Voilà pourquoi les médecins parlent aussi de côlon "irritable".
Les remèdes efficaces
Après une visite chez le médecin pour s'assurer du diagnostic, les traitements possibles sont :
1 - en cas de spasmes, les antispasmodiques (type Spasfon) sont utiles. L'homéopathie peut être une autre solution : Magnesia phosphorica 9 CH ou Colocynthis 9 CH : 4 granules à sucer, 3 ou 4 fois par jour.
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