|
Affichez votre publicité ici

|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La perfection, ça n'existe pas :
alors inutile de mettre trop de pression sur l'autre !!!
Pourquoi ?
En mettant la barre trop haute, en exigeant de l'autre qu'il soit tendre, passionné, de bonne connivence intellectuelle, et... bon amant, bien sûr, les exigences ne cessent de croître et contribuent à faire peser sur chacun un immense poids psychologique.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
On offre beaucoup, on demande beaucoup ; on offre trop, on demande trop. L'idée du couple ne cesse d'évoluer. On en attendant énormément et par là-même, presque au-delà du possible. Du fait de cette exigence, le couple s'en trouve terriblement fragilisé.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Comment ?
Représentant aujourd'hui la source même du bonheur amoureux et de la pleine satisfaction amoureuse, le couple marche sur une corde raide et l'équilibre est en danger permanent.
Lorsqu'il n'est pas complètement satisfaisant - et n'est-ce pas le cas tôt ou tard ? - boum, on se quitte.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Quand la haine fait place à l'amour...
Quand l'autre ne répond plus à ses attentes, à son désir ou à sa volonté, on déploie une habileté incroyable pour maltraiter, dévaloriser des sentiments passés, pour disqualifier une relation qui aura été même formidable.
"La haine est d'autant plus forte que l'autre est partie, qui a trahi, est idéalisée", explique P. de Neuter.
Alors on se réfugie devant la télé à s'abrutir en avalant des paquets de chips ou de biscuits parce que la rupture a mis l'équilibre en déroute. Cela dure un temps, puis par la force des choses, on apprend à se défendre mais en allant aussi à la rencontre des autres. Les moments de nostalgie persistent un temps pour s'estomper petit-à-petit.
On se retrouve alors avec soi-même ; on se sent plus authentique, plus fort, et surtout plus libre. Mais que se prépare-t-il ???....
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La renaissance se fait tout en douceur sans trop s'en apercevoir soi-même :
Vient le moment de l'éclaircie qui se trouve là au moment où on s'y attend le moins.
Conseil de psy : "Il est bon que la personne esseulée confronte la perte, la panse et la médite, afin de reconnaître ce qui est encore là, c'est-à-dire soi-même et de se réjouir. Et d'ainsi faire refleurir doucement son paysage intérieur."
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La rupture implique un processus de deuil en 3 étapes :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Choc de la séparation avec sa phase de souffrance triste, mais aussi coupable, désemparée, haineuse, exclue parce qu'on n'a plus sa place dans le monde d'avant (on y perd toujours des amis) et pas encore dans celui d'après.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
"L'accomplissement du deuil", soit l'acceptation de la perte subie et l'adaptation aux nouvelles données de sa vie.
Comment reconnaître la fin d'un deuil amoureux ?
Après la phase d'idéalisation, vient la phase du dénigrement, on parvient à une expression juste de la réalité. Puis, viendra le jour où l'on ne confondra plus le passé avec le présent...
Alors, cette blessure bien pansée faisant encore si mal dans le coeur et dans l'âme aura cicatrisé.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Retour sur les dossiers d'Adosurf Vers rubrique études
 | |  |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entretien avec une psy : est-il possible de se séparer sans se déchirer ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Jocelyne Dahan, psychologue et médiatrice familiale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Auteur de
"Se séparer sans se déchirer"
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
@dosurf - Comment renouer le dialogue là où dominent hostilité et incompréhension ?
"En accompagnant ceux, victimes de rupture et qui se trouvent dans une période de transition où les repères sont à repenser.
Les aider à métamorphoser toute cette souffrance en effet positif et thérapeutique, et ainsi de pouvoir se retrouver soi-même avec ses propres valeurs.
@dosurf - Puisque le phénomène de séparation existe depuis notre naissance, alors pourquoi la rupture continue-t-elle de nous torturer ?
Il faut savoir que nous ne sommes pas tous égaux face à la rupture. Tout dépend comment le bébé a vécu la rupture d'avec sa maman, réalisant qu'elle et lui n'étaient pas des êtres fusionnels mais qu'ils étaient deux être distincts. Certains l'ont vécu mieux que d'autres et surtout mieux géré. Chaque rupture nous renvoit systématiquement à cette première rupture archaïque à partir de laquelle chacun s'est créé ses propres défenses.
@dosurf - Pourquoi éprouve-t-on autant de difficultés à rompre ?
Même si la loi apporte une solution tranchée et brutale par le divorce, elle ne tient pas compte de l'aspect psychologique et de tout cet inconscient incluant la blessure de séparation qui est en grande partie narcissique comme nous l'avons déjà expliqué.
@dosurf - Les jeunes doivent-ils banaliser la rupture ?
Absolument pas parce que c'est toujours une expérience douloureuse. Même si une relation n'aboutit pas par un mariage, elle peut laisser des blessures au moins aussi profondes. D'ailleurs je conseille fortement à l'entourage de ne pas banaliser leur souffrance et il faut être à l'écoute de quelqu'un qui vient de vivre ce type de traumatisme. Même si l'on cherche à dédramatiser en mettant la rupture sur le compte d'une erreur de rencontre. Il faut veiller quand même. Je ne le répèterai jamais assez.
@dosurf - Quel risque y a-t-il à minimiser voire à occulter sa souffrance ?
Ce qu'on refoule le plus est ce qu'on enfouit le plus profondément en soi à vrai dire. Il faut comprendre qu'avoir mal est normal, même si cela entraîne des manifestations physiques. Mieux
vaut éviter de vouloir coûte que coûte la maîtriser au risque de voir revenir un jour ou l'autre ce vécu émotionnel.
@dosurf - Dans certains cas, ne trouvez-vous pas la rupture "raisonnable" ?
Effectivement, notamment quand les intéressés n'y trouvent plus le bonheur nécessaire et qu'ils ont le sentiment que la relation n'est plus ni gérable, ni viable. Là, la rupture s'impose. Le cas le plus flagrant, en cas de violence physique ou/et morale que l'un d'eux impose à l'autre. Dans ce cas, je conseille fortement d'arrêter la relation. Il n'est pas question de subir un tel processus.
Chacun a le droit de conserver son intégrité et a le droit au respect de l'autre.
@dosurf - Comment aborder le problème du bilan en cas de rupture ?
Vous voulez dire de la responsabilité peut-être ? Cela évoque la nécessite de restituer à chacun sa part de responsabilité dans le processus de séparation. Cela permet à chacun de conserver son propre droit à exister sans l'autre : il n'y a pas de rupture tout seul, pas vrai ?
Mais que se passe-t-il en fait ? Lorsque la relation bat de l'aile, l'un d'eux a formulé dans sa tête le désir de rompre. Sa pensée chemine, il rumine, jusqu'au jour où il va devoir l'annoncer à l'autre qui, lui, absolument pas prêt, va se le prendre de plein fouet comme si la décision venait de tomber subitement et qu'elle était inattendue. Alors qu'elle a peut-être été cogitée depuis des semaines, des mois, par l'autre. Les mots ont l'effet d'un couperet.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
@dosurf - Quel conseil donneriez-vous plus particulièrement aux jeunes ?
Ne pas hésiter à en parler à son médecin si la rupture paraît insurmontable à gérer et d'ouvrir son coeur. Cela peut soulager également. Une oreille attentive et bienveillante comme
"Le courrier du coeur" de Nelly sur votre site, peut être salutaire en leur faisant déverser le trop plein de chagrin ou de rancoeur. D'après ce que l'on y lit, les jeunes y trouvent réconfort et conseils. Ils s'y sentent compris et dans ces moments-là, c'est primordial !"
Vers rubrique sur la rupture |
|
|
|
|
|
Affichez votre publicité ici
Copyright 2008
Adosurf All Rights Reserved. Adosurf décline toute responsabilité sur les liens présents sur son site ceux-ci sont sous l'entière responsabilité de leurs auteurs respectifs
|
|