le tabac et l'alcool, les associations dangereuses

Se méfier avant tout des comportements conditionnés liés à la cigarette ! Ce qui, au début, demande un effort de chaque instant. A force de ne plus associer le café, le téléphone ou l'ordinateur avec la prise d'une cigarette, ce type de réflexe finit par disparaître.

En revanche, ceux provoqués par une forte émotion, un événement douloureux sont plus difficiles à maîtriser.

(Cette démarche de prévention est basée sur une thérapie comportementale et cognitive, de plus en plus pratiquée dans le cadre d'un sevrage tabagique.)

Au moins

7 bonnes raisons de l'écraser


	Bénéfices immédiats : les bronches sont nettoyées en deux semaines. Il faut savoir que la cigarette vieillit prématurément la peau : à cause d'une moins bonne circulation et oxygénation du sang, la peau perd en élasticité. Fumer n'est plus du tout chic. On ne voit plus fumer les stars (sauf, peut-être sur des photos volées). Fumer est une vraie dépendance, qui réjouit, certes, les fabricants de cigarettes. Arrêter c'est retrouver sa liberté et ne plus être manipulé par des industriels. Le tabagisme complique la vie puisque allumer une cigarette "légalement" devient de plus en plus difficile. Fumer coûte cher. Pour t'en convaincre, mets chaque jour dans une boîte ou tirelire l'argent que tu dépensais hier en clopes.


	Fumer, c'est inciter les enfants à faire de même. Arrêter pour soi, c'est limiter pour eux ce risque. A noter : les enfants dont les parents fument sont trois fois plus nombreux que les autres à devenir fumeurs. Les conséquences néfastes du tabac ne sont donc pas seulement une question de choix personnel, même ceux qui ne fument pas peuvent être touchés. C'est la raison pour laquelle s'élèvent partout des voix réclamant l'application stricte de l'interdiction de fumer dans les bâtiments publics.

10 % des cas de cancers pulmonaires sont dûs au tabagisme passif
et les femmes de fumeurs augmentent de 30 % leur risque de développer un cancer du poumon.
(Source O.M.S.)

Pourquoi les jeunes sont les plus concernés ?

Pour éviter de se transformer en consommateurs dépendants
et devenir des adultes responsables


	Es-tu fumeur accro ? Petit test "@dosurf" en quelques questions pour t'aider à faire le point.


	1 - Comment ne pas réussir ?


	Passer aux cigarettes à faible teneur en goudron pour réduire le risque de cancer du poumon ? Cela ne sert à rien. Sous quelque forme que ce soit, le tabac nuit à la santé. Ces cigarettes "light" ne sont pas meilleures pour la santé et ceci notamment en raison de la manière dont on les fume. Un goût moins fort et un effet moins marqué poussent le fumeur à "tirer" plus souvent sur sa clope, à avaler et à inspirer plus profondément. Ces inspirations plus profondes ont pour conséquence de faire pénétrer les substances nocives de la fumée plus loin dans les poumons. MORTEL SOUS TOUTES SES FORMES ! Légère, à faible teneur en goudrons, plein arôme, aromatisée aux fruits, aromatisée au chocolat, naturelle, sans additifs, cigarette organique, à risque potentiellement réduit (PREPS), cigarette à nocivité réduite elles sont toutes mortelles ! (OMS mai 2006)

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	2 - Comment réussir ? Plusieurs méthodes sont disponibles sur le marché, mais offrent-elles toutes les mêmes taux de réussite ? Non, c'est la conclusion qui ressort de l'examen comparatif de l'efficacité des différents produits pharmacologiques de sevrage. Selon des critères bien définis (abstinence continue de 6 mois à 1 an), la palme semble revenir aux substituts nicotiniques : 13 à 24 % de taux de succès, contre 6,5 % à 18 % pour le traitement d'un antidépresseur.


	succès

contre


	grâce aux antidépresseurs


	grâce aux substituts nicotiniques


	Ces substituts nicotiniques doubleraient les chances de succès quelle que soit la forme choisie (patch, chewing-gum, microtabs, inhalateur, etc.) Mais il ressort également de ces études, qu'un fumeur n'est pas l'autre et que le choix du type de substitut doit se faire en tenant compte de la personnalité du fumeur. Si la substitution nicotinique se positionne actuellement comme le traitement à essayer en premier lieu, l'avenir nous dira au travers des résultats des nombreuses études scientifiques en cours, quelles sont les meilleures combinaisons possibles pour un sevrage réussi et durable. Références : - Jorenby D E et al. Paru dans New England Journal of Medicine, mars 1999, vol. 340, 686-691. - Hurt R D et al. Paru dans New England Journal of Medicine, 1997, n° 17, 1195-1202.


	3 - Pour les plus accros : les armes anti-tabac

Les pastilles sublinguales : en fondant lentement sous la langue, ces petits comprimés diffusent de la nicotine qui réduit la sensation de manque. Ces pastilles aident les fumeurs qui ont besoin d'un approt ponctuel de nicotine aux moments les plus difficiles de la journée (après un repas, un café...).

Les patchs : adaptés en fonction du degré de dépendance, ils assurent une diffusion constante de nicotine dans le sang.

Les gommes à mâcher : à chaque mastication, la nicotine libérée est absorbée par la muqueuse de la bouche, supprimant ainsi le besoin de fumer.

L'inhalateur : ce petit cylindre diffuse des goutelettes de nicotine à aspirer est destiné aux fumeurs dont la dépendance gestuelle est importance.

Le spray nasal : il agit comme les gommes à mâcher, libérant un pic de nicotine au moment de la demande.

Un antidépresseur : prescrite à l'origine comme antidépresseur, la molécule, appelée Bupropion, a révélé que les malades sous traitement avaient tendance à stopper la cigarette. Cette molécule agit dans le cerveau sur la même cible que la nicotine.

Les thérapies comportementales et cognitives : leur objectif est d'identifier avec un thérapeute les situations qui déclenchent l'envie de fumer (téléphone, travail, stress...) et d'apprendre à y réagir au mieux.

Les méthodes douces pour aider à gérer le stress : passiflore, aubépine, ballote, en comprimés en pharmacie (Euphytose) et l'acupuncture pour calmer l'anxiété + un soutien psychologique pour comprendre le mécanisme du geste du fumeur.