• Pour comble de malheur, les phobiques sociaux ont peur de croiser le regard des autres : même leurs interlocuteurs, ils ne les regardent jamais en face, ce qui leur vaut généralement le surnom de "faux-jeton" et d'être mis en "quarantaine" !


• iImpossible pour eux d'avoir une explication entre quatre yeux !!!...?

• Mais les victimes de la nosophobie sont encore plus à plaindre : en proie à la peur de la maladie, elles consacrent tous leurs moments de loisirs à l'observation de leur organisme. Le plus simple des maux de tête se transforme en tumeur au cerveau et quand le médecin cherche à les rassurer, ils le jugent incompétent. Dans la même catégorie, la phobie des microbes qui peut amener jusqu'à refuser une poignée de mains, ou justifier l'essuyage minutieux et systématique des verres et couverts au restaurant.

• Quant aux phobies médicales, elles englobent : phobie des hôpitaux, celle des piqûres et celle, plus répandue qu'on ne l'imagine, du dentiste, qui contribue sans doute à expliquer l'état déplorable de tant de bouches modernes.

• La zoophobie ou phobie des animaux, peut être plus ou moins envahissante selon l'espèce sur laquelle elle se focalise : en pleine ville, peu importe la peur des serpents, mais celle des chiens et des chats peut vous faire passer de sales moments !

• La phobie qui s'applique à tous les moyens de transport entre dans le cadre de l'agoraphobie. Mais nombre de phobiques ne redoutent qu'un seul type de transport, et ils empruntent le TGV d'un coeur léger, alors qu'aucune urgence ne pourrait les convaincre de prendre l'avion.

• Que dire de l'acrophobie ou phobie des hauteurs  qui empêche celui qui en souffre de s'aventurer sur un balcon au 5ème étage voire même de monter au 5ème étage ? Le cadre refusant toute promotion pour ne pas se voir attribuer un bureau plus "haut" serait un classique du genre...

• Pour terminer, nous citerons les phobies d'impulsion, qui correspondent, chez le phobique à la crainte de perdre la maîtrise de soi-même, au point de commettre des actes irréparables, comme le meurtre ou le suicide. La principale est la phobie de la défenestration : le phobique s'éloigne des fenêtres ouvertes, tant il craint de céder à l'impulsion de se jeter dans le vide. De même, il peut avoir peur des couteaux, ciseaux et autres lames de rasoir, parce qu'il pourrait s'en servir contre ses proches...

      Les phobies sont si nombreuses et variées que les spécialistes ont du mal à en établir une classification satisfaisante. Et, comme pour l'anxiété, les explications varient selon les écoles.

Ainsi l'agoraphobie a-t-elle été expliquée par un refus de la liberté sexuelle chez la femme et par la crainte de la castration chez l'homme, ou encore (indépendemment du sexe), par le regret de la confortable dépendance de l'enfance : mal à l'aise dans le monde des adultes, l'agoraphobe dissimule ses difficultés relationnelles sous un symptôme qui lui permet de s'isoler.

Quel traitement ?
      La psychothérapie a pour but d'aider à résoudre le problème de l'origine de la phobie, afin que celle-ci, devenue inutile, disparaisse spontanément. Mais cette approche, qui exige la collaboration de l'entourage, peut prendre un temps considérable.

Si tu envisages un safari-photo en Afrique et que tu souffres d'arachnophobie, le moyen le plus rapide pour t'en débarrasser est de consulter un comportementaliste. Celui-ci te délivrera de ta phobie à l'aide de différentes techniques, dont la plus spectaculaire est l' "immersion".

Ce sont les araignées qui t'effraient ?
Il te proposera la formule de traiter  "le mal par le mal"... Tu seras ainsi mis en contact avec toutes ces adorables créatures que tu devras contempler, caresser, et laisser courir sur toi...
Une randonnée dans la brousse te semblera une partie de plaisir !!!