Nous avons tous des phobies :

      Si certaines sont sans gravité, d'autres par contre  peuvent faire de la vie un enfer.
      Lequel ou laquelle de nous n'a pas sursauté à la vue d'une araignée, annulé un rendez-vous chez le dentiste ou senti ses jambes se dérober au moment de prononcer un speech soigneusement préparé en public ?
    Dans l'interminable catalogue des phobies, il est difficile de ne pas en trouver une qui nous convienne. "Et ce n'est pas forcément un mal, nous dit Michèle Quintin. Je dirais même qu'en règle générale, s'il s'agit d'une "petite phobie" pas trop invalidante, il est préférable de na pas la traiter, car elle constitue une sorte de système de sécurité interne : c'est un "truc" utilisé par le cerveau pour éviter des problèmes plus graves. Mais, lorsque a commence à déraper, il faut agir !"

Quand aller dans la

rue devient problème!

      En cas de phobie, l'intensité de l'émotion produite est toujours disproportionnée à l'"objet phobique". Les phobiques en sont d'ailleurs parfaitement conscients, mais cette conviction ne les aide pas à retrouver leur sang-froid. Confrontés à l'objet de leurs terreurs, beaucoup font de véritables attaques de panique, tandis que d'autres restent figés sur place, littéralement paralysés.

      Moyennement un comportement d'"évitement" efficace, cependant, - pour faire échec à la spéléophobie ou phobie des grottes, par exemple, il suffit de rester en surface, - on s'accommode très bien de certaines phobies.
      Mais d'autres peuvent nous pourir la vie. A commencer par l'agoraphobie, définie comme la peur des lieux publics et des espaces découverts : affolé à la seule idée de devoir se mêler à la foule, ou traverser une place, l'agoraphobe

finit par se cloîtrer chez lui. A l'inverse, les victimes de la claustrophobie éprouvent une sensation d'étouffement dès qu'elles se retrouvent dans un espace clos ou même qu'elles passent sous un tunnel.

Qui es-tu ? Quelle phobie te menace ?

La liste est longue.../...

Bas

• Franchement handicapantes, les phobies dites "sociales", parmi lesquelles la peur de parler en public définie comme le "trac" qui a déjà empêché la prise de parole devant la classe entière (même quand on possède une bonne réponse) et que la présentation d'un exposé devient une épreuve insurmontable, et surtout l'éreuthophobie, ou la peur de rougir, qui peut entraîner des manoeuvres de dissimulation - les hommes se laissent pousser la barbe, les femmes se cachent derrière un maquillage épais, des mèches en rideau et des lunettes noires - ou même, dans les cas les plus graves, le renoncement pur et simple à toute sortie.

SUITE